Mont sacré Kailash (凯拉什)
Note donnée par Atoutibet :
(À quoi correspond cette note ?)
Prix de la visite : 200 CNY
Quelques photos
Description
Le mont Kailash (冈仁波齐峰), appartient à une chaîne de montagnes du plateau tibétain qui est situé à l’extrême Sud-Ouest du Tibet, dans la préfecture de Ngari. Il se trouve à côté des lacs sacrés Manasarovar et Rakshastal. Ce mont, qui culmine à 6714 mètres, est la source de deux des quatre plus grands fleuves d'Asie : l'Indus et le Sutlej.
Cette montagne a une dimension religieuse très importante, elle est en effet un lieu sacré pour les bouddhistes, les hindous, les jaïns et les bön. Ces quatre religions font donc de nombreux pèlerinages autour de cette montagne depuis plusieurs siècles.
Cette montagne est le centre de l'univers bouddhiste, c'est-à-dire le lieu le plus sacré du bouddhisme mais aussi l’objectif d’une vie pour chaque croyant. Son nom signifie en tibétain le «précieux joyau des neiges». Le sommet du Kailash est considéré par les hindous comme étant la demeure de Shiva et de sa Shakti Pârvatî (littéralement fille de la montagne).
Chaque année, plusieurs milliers de croyants viennent faire un pèlerinage au mont Kailash, suivant une tradition remontant à des milliers d'années. Il est dit qu’un voyage au mont sacré enlèvera tous les péchés, ou mauvais karma commis dans une vie et qu’il apportera chance à qui le fera .Les pèlerins de toutes les religions croient en la circumambulation autour du mont, la Kora de Kailash. Au bout de cent huit tours autour du mont, le pèlerin gagne le salut de la réincarnation ou «moksha».
La circumambulation est faite dans le sens des aiguilles d’une montre par les hindous et les bouddhistes, mais dans l’autre sens pour les adeptes des religions jaïn et bön. Le tour prend environ trois jours, mais certains tentent de gagner plus de mérite en remplissant la promenade en une seule journée, ce qui est presque impossible. L’escalade du mont est un acte de sacrilège pour toutes les religions, selon la légende tous ceux qui l’ont tenté sont mort sauf le grand maitre tibétain Milarepa qui s’est envolé vers les cieux.